13/06/2016

Les médocs c'est tabou, on en viendra tous à bout !!!

Après un bon moment de réflexion, j'ai pris une décision importante... Celle d'arrêter mon traitement pour la fibromyalgie.

Pourquoi? Je vais vous l'expliquer dans ce petit article.

Depuis mon diagnostic en Février 2015, j'ai eu droit à tout plein de petites pilules plus ou moins sympathique.

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Le basique, paracétamol codéiné, celui là, il te fait pas voir les éléphants roses, mais quand tu n'as pas l'habitude, tu te crois sur un bateau les premiers temps.
Puis j'ai eu de la morphine. Alors là, le pied total, vol en deltaplane, chute libre, sieste sur un nuage... J'avais la tête à l'Ouest, mais les douleurs avaient pris un abonnement longue durée.
Puis on est passé au Lyrica, bon là, pas de Road Trip en licorne, saut à l’élastique ou danse du ventre. Juste bien fatiguée quoi.
Et pour finir, les anti dépresseurs et le Tramadol que je prends seulement le soir.
Moi qui avait le cerveau déjà bien ramolli et une grande fatigue grâce à ma copine fibro, et ben ces médocs m'ont filés un bon coup de pouce pour avoir la forme d'un escargot sous somnifère.
 Fatigue XXL, cerveau au ralenti, encore plus de pertes de mémoire et de problèmes de concentration... Sans parler des crises de manque si je tombe en rade de traitement pour 24h. Une vraie droguée dans la première phase de désintoxe... Un des pires moment de ma vie. Et pour finir, la constipation, maux de ventre et une petite prise de poids, glamour hein?
Vous allez me dire "et les douleurs dans tout ça?"
Et bien au bout de presque 1 an de ce traitement, pas de changement. Le Tramadol a été ajouté en cours de route après que je me sois rendu compte que associé avec l'anti dépresseur, j'avais un peu moins de douleurs la nuit. Sauf que depuis quelques temps, même ça, ce n'est plus suffisant...

Je ne prends aucun médicament la journée, sauf du paracétamol en cas de gros maux de tête par exemple. Je ne veux pas ressemblais à un zombie de The Walking Dead hein. 
PAUSE nécessaire..
Donc, à quoi bon continuer de m'exploser les neurones avec des médocs, si ceux là me font plus de mal que de bien? Je n'en vois pas l’intérêt. Surtout qu'avant tout ça, j'étais du genre à ne prendre aucun médoc, ou vraiment quand je n'avais plus le choix. 

Je ne sais pas trop quelle sera la réaction du médecin du centre anti douleurs quand je lui dirais à mon prochain RDV, mais tant pis, c'est mon choix, celui de ne pas me droguer plus longtemps.

Cependant, je garde l'esprit ouvert, si un traitement s'avère efficace, mais on verra en fonction des effets aussi... 

Parce que ne pas pouvoir conduire sur 20km sans piquer du nez, avoir les yeux qui se ferment tout seuls, dès 9h du matin, m'endormir sur le canapé à n'importe quel moment de la journée, et ben ça craint du boudin hein...
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Je vais devoir me sevrer doucement pour limiter la casse, mais une fois que ça sera fait, ça sera une bonne chose :-) 

Et vous, vous en êtes où?

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